Temoignage (suite)

22/02/2012 18:00 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Temoignage (suite)

                                    Par Hakim Az.

                  A  la djemàa  , avant  l’exode de 1958  vers des cieux plus cléments , et avant que ne s’installent la suspicion  et la peur …,  on ne  parlait que  du capitaine  Bondier   et  de  ses «  exploits » : exécutions  sommaires ,  sévices  corporels , tessons  de  bouteilles  , pendaisons   par  les  pieds …. . Un jour , une jeep    avec  04  militaires à  son  bord , dont un  lieutenant  , en   roulant  vers  l'école  de  Tala n’Tazert   ( où était installé un camp militaire)  fut   prise  sous  le  feu nourri  des  moudjahidines  et  termina  sa course au fond d’un ravin.  Ses  occupants  furent  tous  tués  .  Le lieutenant   mort  ce  jour-là  dans cette embuscade  était ,  sans doute ,  issu  d' une grande  famille  française  puisque  le célèbre  hebdomadaire Paris Match  consacra   un long article à  ses funérailles .

                Le capitaine  Bondier , officier des chasseurs  alpins , ne pouvant  plus se permettre d'envoyer ses soldats  se  faire «  tirer »  comme des lapins , adopta  , contraint et forcé, une position de repli . Il ne pouvait mieux trouver stratégiquement que notre village pour installer un poste avancé. Il déménagea le camp de  Tala n tazarth  pour se fixer  à  500m  de  notre  village  , du  côté  du mausolée Sidi  Mhamed  Larbi  , en occupant la nouvelle école ,en partie détruite  ( camp codé  p 12 ) et la maisonnette/grange   de  Dda  Mouloud  Ould Younès  (en 1956).

     La grange de Mouloud Ould Younes

A partir de 1957 et  de plus en plus depuis 1958  , régulièrement, des hommes de  chez nous et ceux des villages  alentour, qui n’avaient  pas où aller pour fuir  la  région , étaient parqués , comme des bêtes , dans cette maisonnette , pour les besoins  de  la « stratégie »   de l'armée : torturer les jeunes  à qui  le nidham  (l’ALN)  avait ajourné l'enrôlement dans  ses rangs  du fait qu'ils ne  s’étaient pas procuré  une arme ou commis un attentat pour monter au djebel.  ,   Les services  de l'armée sûrement au  courant de ces conditions  draconiennes   des  nôtres,  négociaient  la libération des villageois  enfermés et  terrorisés contre la constitution d'un noyau de brigade de harka et d'un comité de village  ce qui d’ailleurs  ne  les empêchait  pas  de  faire fusiller des  jeunes sur lesquels  ils avaient des soupçons .

           Avant de libérer tout le monde   l'armée  réussit  à  enrôler ,  par  force , pour certains  d’entre eux   et  après les  avoir sciemment  salis ou compromis auprès de la population  , une  dizaine de  personnes dont un sourd muet et un attardé mental.  On plaça ce groupe  sous  le commandement d'un caporal , que  les vieilles appelaient  Kavinar  Installés  au coeur  du village , à partir de 1959 , dans une maison désertée par ses propriétaires   ces harki   entreprirent la  « pacification » :  couper    les  grenadiers ,  bosquets , ormeaux , figuiers , poiriers …, tous les arbres à la périphérie du village ( Timizar)  qui pouvaient  constituer un danger pour  leur sécurité …et bien sûr  ces  corvées étaient imposées à quelques vieux et autres adultes épargnés par l'embrigadement dans la harka. Sous  l'œil  vigilant de kavinar ,des  pieux furent taillés,  à partir d'arbres abattus, pour soutenir les fils de fer  barbelés qui allaient faire ceinture autour  du  village  avec deux entrées qu’il faisait ouvrir le matin et fermer  l’après-midi … quand il n’y avait pas de problèmes .   A suivre.

Notre village sous la neige

21/02/2012 19:48 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Notre village sous la neige

                   Photos Idir (16 et 17 février 2012)

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Photo 4 : Tizi Boughoud 

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Photo 14 : Mausolée Vava Ouchavane

Photo 15

Témoignage (suite)

17/02/2012 17:24 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Témoignage (suite)

                            Par Hakim Az.

          Débuts de l’été 1956 . Arrestation  par les militaires de sept hommes de notre village  :   Mohand  Ouramdane  Ath  lakhal  ,  Chavane Ath lakhal  , Mahfoudh Ath Azouaou ,   Hadj  Amar Ath Zaza ,  Mouloud Ath el Houari  , Ramdhane  Ath  Ouahmed et  Sidi  Ahmed Ath el Houari.   Deux jours plus tard , accompagnés de la  vieille  Yema Tsou  nous  nous rendîmes au  garage  n’Ath Abdeslam   à  Tizi  n’Tassaft  , au camp militaire où  étaient emprisonnés   les nôtres  ( sans aucune forme de procès )  pour approvisionner mon  oncle  Mahfoudh  et  ses compagnons   en  café  , chéma ( tabac à priser)  et  vivres . La  sentinelle  du camp  nous  rabroua   vertement .

          Finalement   les prisonniers  furent transférés  à  la DST  de  Tizi Ouzou  pour  tenter de leur extorquer des informations  en utilisant des moyens inhumains ( Torture ) . Libérés   , un mois  plus  tard ,  ils étaient devenus des loques : les vieux  Houari  et  Hadj  Amar ne pouvaient  même  pas  se  tenir debout  et  il  fallut  utiliser  des claies en roseaux ( Idhenyen ) pour  les  transporter   chez eux  . Nna Dadiche , dont   le frère unique et  le mari  étaient  parmi les prisonniers , fortement  traumatisée , fit un accouchement prématuré très difficile , suivi d'une hémorragie  qui, peu à peu   l'a  épuisée  et emportée  (en décembre 1956).

Témoignage (suite)

15/02/2012 18:28 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Témoignage (suite)

            Par Hakim AZ.

       L’année 1956 .  Après l’installation  , au  village , d’un groupe de soutien  aux moudjahidines  …( voir article précédent)  commencèrent alors  les actes de sabotage... A  la  tombée de la nuit , les hommes  , armés d’outils divers  , s'interpellaient  gaiement  pour  des  actions  de  sabotage  : - couper la  route   nationale  30 ( entre  Azemmour  Ihedaden  et  le  virage  de  Laaziq  , aux endroits  non visibles à partir du camp militaire de Tassaft  Ouguemoun)  en  creusant  des tranchées   – scier les poteaux  des lignes  téléphoniques   , etc  ...  Les informations sur ce qui se passait dans les environs  et dans la région circulaient de bouche à oreille,  très vite amplifiées par les vieilles  

        Au  printemps de l’année 1956  deux jeunes gens   de chez nous , Youcef  Ait Abdelkader et  Ouchérif  Boussaad  , deux  militants très  engagés ,  furent tués , à la fleur de  l’âge , par  les soldats de l’armée  coloniale  française   aux  environs  de Tachoucht  . Youcef  et  Boussaad , qui n’avaient  pas  encore   bouclé  leurs vingt ans sont morts en martyrs, sûrement les premiers  de notre village  .Ath nirham Rebbi .   A  suivre …

                                                    Tachoucht

 

Témoignage

13/02/2012 17:58 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

         Témoignage      

                                                                               par   HAKIM  AZ .

                              Tajmait n'At Ali Ouharzoune

           Témoignage sur la guerre  de libération nationale  ou  souvenirs   d'un  « mioche »  à  chéchia  (calotte)  rouge , natif de ce merveilleux  village  d'Ath Ali Ouharzoune  qui ,  juché  sur  une  colline   à  950m  d’altitude , domine la vaste région  d'Igawawen  avec des vues  panoramiques  uniques au monde,  d’une  beauté incroyable que l’on contemple  sans jamais se lasser .....

           Mes  souvenirs  d'enfance ont été marqués par  la  venue , pour  la première   fois  au village,  d'un groupe  de  moudjahidine   de 12 à 15 éléments   . En file  indienne ,   on  les voyait  venir , descendant   d’Ighil n’ Seda   ,  longeant  lakul  ajdhidh  ( la nouvelle école, devenue plus tard  le camp militaire p 12  ) , .....el manchar   jusqu’à   Gher   Ihouna ,  la placette  du village  (thajmaîth) où  étaient  réunis  les  villageois  , sans les  enfants évidemment .  Nous  autres  enfants , étions donc  obligés  de tout " épier" à partir des ruelles  avoisinantes  .   Des  décisions  importantes furent  prises  ce soir-là , comme par exemple  : - la structuration du village - les opérations à mener - la récupération des armes de chasse  -les cotisations………à suivre .    

 

Témoignages ( suite )

10/02/2012 17:29 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Témoignages  ( suite )

                     Retour au calme  suite à  l’intervention  énergique des  Pères  Blancs  ( voir  article   précédent  ) .  On  écourta  la durée  de la  récréation-goûter   pour  l’étude  surveillée  et  puis ,  après  un  repas  du  soir , vite   «  expédié » , tout  le  monde  se  retrouva  au  dortoir . 

                   En  aparté  et  voix  basse ,   les élèves , surtout  ceux  de  3ème ( dernière année)  ,  y   allait   chacun de  son  commentaire  tout  en  échafaudant  de nombreuses  hypothèses sur les suites  probables  de l’incident de cet après midi avec les militaires de l’armée française  …Ce  que  nous appréhendions le  plus  était  la  position  des  Pères  Blancs  dans  cette affaire .  N’étaient-ils   pas   ,  eux-aussi   ,  des  Européens  ?   Pourquoi ,  eux  qui  d’habitude ne rataient jamais l’occasion    d’improviser une leçon de  morale  ,  en  exploitant  le  moindre  fait  divers ,  étaient-ils ,  cette  fois , restés  silencieux  ?  Les militaires n’allaient-ils pas  chercher à  se venger ? ….  L’extinction  des  feux   et    la  fatigue  aidant  tout le monde ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée ,  ( à l’internat on se levait tous les matins  à  6  heures   sauf   le   dimanche      on  avait droit  à  une  heure  supplémentaire ,  très appréciée  d’ailleurs ,  surtout en hiver   et  ses  températures  parfois     négatives      avec   quelques fois de la neige…)

                 Le lendemain , comme   d’habitude ,   debout à  6 heures , étude surveillée  jusqu’à  7 heures ,  petit  déjeuner  et  reprise  des   cours …  la routine …,  lorsque , pendant la courte récréation de 10 heures , nous eûmes  droit  à  un spectacle extraordinaire , incroyable , inimaginable … Qu’était-il donc arrivé pour nous impressionner au point  de rester figés , comme des statues ,  le regard fixé dans  la même direction ?   La cause de  cette grande  surprise était  un fait vraiment insolite et impensable  (pour nous)  :  le Père Supérieur ( Le directeur) nous apparut soudain , traversant sereinement la cour du collège   et se dirigeant vers la sortie ..., non pas en soutane mais…  dans la tenue d’un officier supérieur de l’armée française . ... Que s’était-il passé   par  la suite  ?  On ne le saura, sans doute , jamais , sauf que les militaires  , depuis  ce  jour ,   nous  laissèrent  en  paix  , même lorsque , par petits groupes  et  à  pied , nous  passions , à Taourirt Mimoun , devant leur caserne , pour nous rendre au stade ou dans nos villages ..

 

 

 

Arbre Famille At Kaki (suite)

04/02/2012 16:53 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Arbre  Famille  At  Kaki  (suite) 

Arezki At Kaki  (1841 - 1900)  +  Yasmine  At  Dahmane (1843-1933) 

( Onze enfants : 6 garçons et 5 filles )      

 

1/11-Tamazouzt 1  At  Kaki (1857-1872)  +  Ramdane  At  Younes    (voir  p 2) 

2/11- Hocine  At  Kaki  (1861-1946)   (voir page 4)  

3/11- Chabha  At  Kaki (1864-19..) +  Méziane  At  Amrouche    (voir page 6) 

4/11- Ahcène  At  Kaki  (1866-1940)   ( voir page 7) 

5/11-Tamazouzt 2 At  Kaki  (1873-1940) +  Ali  At  Belkacem  (voir p 7) 

6/11- Ouali  At  Kaki  ( 1875-1943)   +    Dehbia  At  Tsafat   (voir p 9) 

7/11- Ramdane  At  Kaki  (1877-1942) +  Smina At  Amrouche (voir p 9)  

8/ 11-Dehbia  At  Kaki  (1880-1955)  +   Mohand   Ameziane  Oucherif   ( voir p 9)

9 /11- Malha At Kaki  ( 1884– 1968) + Hocine Benmoussa (voir  p10)

 

  10/11- Amrane At Kaki (1888 -1969)  +  Ouezna At Belkacem  (1895/1982)    

         7  enfants  : Torkia  (Koukou),  Bouzid, Mohand, Tamazouzt (Zazou),  Amar,  Boukhalfa  et  Abdelhamid ( dit Madjid )  

   + 4 garçons décédés ( Chavane, Smail 1 et 2, Larbi) + 2 enfants mort-nés ( un garçon et une fille )

      I -TORKIA  (Nna Koukou ) At Kaki (1908/2007) + Mohand Ouchavane  AT  Younès  (1906/1991)  : une  fille  unique  Taous At Younès

          

                   Torkia At Kaki ( Nna Koukou) 1908/2007

                   

                            Taous At Younès et sa fille Dehbia

 

 

 

 

Taous At Younès (1927/..+ AomerOuibrahim (1912/1959 )

          5 garçons (Elyès, Abdelhamid,  Mohamed,  Hamza, Rachid)  et 2 filles (Zakia, Dehbia)  + 2 filles décédées (Hafida 1948 et Rachida  1952)

                   1- Elyès  Ouibrahim  (1943/2009) +  Habiba   Khalloufi (1944/20..) ......3 enfants : Omar 1972 , Meriem 1976 , Faiza 1981

                               

 

 

 

 

                                                                                  Elyès

 

                                   Omar et deux de ses enfants

           Meriem et  Faiza 

         2-        Zakia  Ouibrahim  (  1945/...)  +  1)  Ahcène  Zenine  +  2)  Boumediène  Hallouche   ( sans enfants )    

                                                               Zakia

                    3- Dahbia Ouibrahim (1947/...)+ Djaffer Hadj Messaoud (194../...) : 3  enfants,  Lynda 1965, Abderrezak 1967,  Tarik 1971 

                  4- Abdelhamid  Ouibrahim  ( 1951/2012) +  1)   Nassira Dernaoui   :   2  enfants   Amal  1982  ,  Mehdi 1986    +  2) Soumaya Dahmani : 3 enfants .

                   

5 -Mohamed  Ouibrahim  ( 1954/...)  +  Natalia ( Natacha 195./2012) )  :  2 enfants  Nadia  (Nadedja  ( 1976 )  et  Amira  ( 1986 )

                   

                                    Nadia  et  Amira

6- Hamza  Ouibrahim  (1956 /...)  +  Nouria  Ait  Adjedou   :  2 enfants :

               Hamza

                 7- Rachid  Ouibrahim  ( 1958 /...)   +   Caroline   Herman   :  2 enfants  Rym  ( Laurence)   (1985  )  et  Saad   ( Nicolas )  ( 1987 ) .

                            Rachid, son épouse et son fils

 

 

 

 

 

Témoignages

31/01/2012 18:24 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Témoignages

     Photo Hamid , 2012

    Lycée de Beni Yenni ( ancien collège des Pères Blancs )

        «  Les  choses  »  vont  se  précipiter  à  partir  de l’automne  1955  . Après  le dossier consacré aux faux  moudjahidine  et , en attendant  de  mettre   en forme quelques   articles  traitant  d’évènements  survenus  au  village  à  cette  époque  , je vous  propose  un  ou  deux  témoignages  sur  des  faits  liés  à  la  révolution  et   vécus  au  collège  des  Pères  Blancs   de  Beni Yenni .

      Fin novembre / début décembre  1955 . Collège des Pères Blancs  , village  d’Ath  Laarba ,  Beni  Yenni . Une journée de classe  vient de se terminer , les élèves  externes  sont  rentrés  chez  eux  tandis que les internes , par petits groupes  et  selon   les  affinités , prennent leur goûter ,  déambulant  et  bavardant dans la cour de l’établissement  ,  savourant  ainsi un  moment  de    détente ,  avant  l’étude  surveillée  du  soir …

        Donc tout  «  baignait dans l’huile  » , la routine , en somme  !  Et  puis ,  brusquement ,  cette quiétude fut perturbée  par  un véritable  chahut  fait de  cris  ,  de sifflets ,  de  mouvements   d’ élèves  courant   vers  le  portail  de  l’établissement  … Que  s’était- il  passé  et pourquoi  cette  effervescence   ?   La  réponse   ? 

  Et  bien  , un  premier accrochage  , verbal , venait  de  se produire entre les soldats d’ une patrouille de l’armée française , de  passage  devant  l’établissement , et  nos  collégiens qui  profitèrent   de  l’occasion  pour  exprimer  haut  et  fort   ce  qu’ils   pensaient  de  la  France  coloniale  et  de  son  armée . L'intervention rapide

et énergique des Pères Blancs mit fin , heureusement , à  cet  incident  qui aurait pu avoir des conséquences  très  graves .         A suivre

     

           Collège des Pères Blancs Beni Yenni . Photos Algérie Cartes          postales anciennes .












                                    

                              

 

        

                                                    


                           

                                                   

                  

                                                          



                                                  

Arbre Famille At Kaki (suite)

27/01/2012 18:49 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

Arbre  Famille  At  Kaki  (suite) 

Arezki At Kaki  (1841 - 1900)  +  Yasmine  At  Dahmane (1843-1933) 

    (Onze enfants  : 6  garçons  et  5  filles)  

    

1/11-Tamazouzt 1 At Kaki (1857-1872) +  Ramdane At Younes   (voir p 2)   

2/11- Hocine  At  Kaki  (1861-1946)   (voir page 4)  

3/11- Chabha  At Kaki (1864-19..) +  Méziane At Amrouche (voir page 6) 

4/11- Ahcène  At  Kaki  (1866-1940)    ( voir page 7)   

5/11-Tamazouzt 2  At  Kaki  (1873-1940) +  Ali  At  Belkacem   (voir p 7) 

6/11- Ouali  At  Kaki  ( 1875-1943) +  Dehbia  At  Tsafat  (voir p 9) 

7/11- Ramdane  At Kaki  (1877-1942)  +  Smina At Amrouche  (voir p 9)  

8/11-  Dehbia  At  Kaki  (1880-1955)  +  Mohand  Ameziane  Oucherif   ( voir p 9 )

 

       9/11- Malha  At kaki (1884-1968 )  +  Hocine Benmoussa  ( Ath Messaoud Oumoussa )

  Malha  At kaki

     Un garçon  :  Mohamed  ( …/ 1942)  +  Saadia  Ath  Oukaci  ( …/1993)  5 enfants : 3  garçons  et  2 filles  )

          Mohamed  Benmoussa

   1 – Zehoua  Ath  Messaoud  Oumoussa  ( Benmoussa)  +  Hani Hadj Belkacem ( Ighil n'Seda)

    2 – Abdelhamid  Benmoussa  ( 1932/….)  +  Farida  Ath  Kaki   (1947/…)

                         ( 5 enfants  :  3  garçons  et  2  filles )

 

          

    1-  Dalila  Benmoussa  ( 1963/…) +  Guenenfa  Lahcen              

    2-    Mohamed  Benmoussa  ( 1965/….)  +  Fouzia  Rili.  Les enfants :  Abdelhamid  et  Samy                  

    3-  Aly  Benmoussa  ( 1966/…)  +  Fouzia  Bensedik.  Les enfants  :  Zakaria  et  lyne .

        4-  Sabrina   Benmoussa  ( 1968/….)  +  Adil  Hakimi.  Les  enfants  :  Selma ,  Amine , Sarah .

        5- Ramzi   Benmoussa  ( 1972/….) +  Nabila  Sadou.   Les  enfants  :  Manil  et  Makssene .

 

3- Makhlouf   Benmoussa  ( 1934 /….)   + …………….

                quatre garçons  

4-  Abdelmadjid   Benmoussa  ( 1938/….)  +……………

               trois enfants  

                          

               Photo de Madjid, fin des années 1950 

5  - Ouarda  Benmoussa (…./….) +  Nourredine  Hadj Messaoud .

               cinq garçons et quatre filles  

2- Les faux moudjahidines

20/01/2012 16:55 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources

2-3 Les faux moudjahidines

( suite et fin )

     

Village  n'At  Ouabane .le PC se trouvait sur le flanc de la montagne que l'on aperçoit juste après le village

         Il  ne  s’ était  pas  passé  beaucoup  de temps  depuis  la  dernière  visite des  «  collecteurs  de  fonds »    (  voir  articles  précédents  )   lorsque ,  encore une  fois  ,  deux   jeunes  gens   se  présentèrent   au   magasin   pour , exactement ,  les  mêmes  motifs   :  les  cotisations  en  faveur  de  la  révolution

           Avec  son  franc-parler   légendaire  ,  mon  oncle  Boukhalfa  , qrep  ,   n’ alla  pas  par  trente  six  mille  chemins   pour   faire   comprendre   à  ces jeunes   que  « les  frères  de  la  montagne »   commençaient  à   exagérer   en réclamant   des  cotisations  tous  les  15  jours … ,  trop  c’est  trop  !   Après  quoi   il  s’en  était suivi  un  échange  de  propos   avec  une  large  explication sur  les  évènements  de  ces  derniers  jours  :  l’aventure  de  Tizi  Ouzou   avec le  camion  ,  la  collecte  de  fonds   par  un  groupe  de  moudjahidines …

 

          On  se  sépara  donc   sur  un  échec  ,  au   grand  dam  de   nos  jeunes  collecteurs   qui  ,  peut-être  , en  étaient  à  leur  première  mission  .  Quant  à mon  oncle  Boukhalfa   ,  d’abord   surpris   et   méfiant  ,  il  eut  ,  par  la  suite ,  un   vague   sentiment  d’avoir  été  blousé   quelque  part     La   réaction  des «  gens  de  la  montagne »   ( At  Udrar)   ne  tarda  pas  à  se  manifester  sous  la  forme  d’une  convocation  adressée  à  mon  oncle   ,  l’ invitant  à   se   rendre  au  maquis  en  compagnie    d’un   homme   de  notre  village   connu   pour  son  nationalisme  .

 

       Après  un  long  trajet  ,  sur  des  pistes  sinueuses   et   autres  chemins  muletiers  ,  Boukhalfa   et  son  compagnon  arrivèrent   enfin  au  P.C.  des  moudjahidines   de   la  région   (  At  Ouabane   ou  Tala  n tazert  ?  Les  avis  divergent  à  ce  sujet.  Boukhalfa   a  toujours    dit  Tala  n Tazert    mais  son compagnon  ,  que  j’ai  interrogé   il  y  a  deux  ou  trois  ans  ,  prétend ,  lui , que  c’était  plutôt    At  Ouabane )  . Très  bien  reçus  par  les  maquisards  et  ,après  quelques  instants  de  repos  ,  commença  alors  un  véritable  interrogatoire   sur  les  tenants  et  aboutissants  de  cette  affaire  de  faux  moudjahidines . A  la  fin  de  l’entretien , le responsable du PC  exhiba quelques   photos  de  personnes  invitant  mon  oncle  à  les  examiner attentivement …   A  partir   de  cet  instant   il  était  devenu  clair   que   les  Frères  de  la  montagne   étaient  au  courant  des  agissements  de  ces  bandits   et  ,  avant  de  passer  à  l’action  ,   ils  recherchaient  des témoignages    Tous  les  membres  de  ce  fameux  groupe  ( MNA  , bandits  ,ou  les  deux  à  la  fois ? )  firent  l’objet  d’attentats …