la mine de laaziq
07/01/2014 18:38 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
La mine de Laaziq ( suite )…été 1956
( Voir articles précédents)
Tous ces évènements avaient mis nos nerfs à fleur de peau et exacerbé notre sentiment de révolte envers ces militaires qui se croyaient tout permis , et de surcroît sur nos terres , celles de nos ancêtres …. Nous étions « gonflés à bloc » , prêts à en découdre avec eux , sûrs de notre bon droit.. . Et , je témoigne ici , avec fierté et émotion , près de 60 ans après , que les hommes de notre village avaient fait preuve , à cette occasion, comme d’ailleurs à chaque fois que le danger vient de l’extérieur, malgré les risques encourus , d’un courage extraordinaire et d’une solidarité sans failles . Comme un seul homme ils s’étaient résolument et spontanément opposés au capitaine Bondier et à ses hommes les obligeant à ‘’ reculer’’.
Mais ce ‘’recul’’ n’était en fait qu’une manœuvre , puisque quelques instants plus tard , nous fûmes de nouveau arrêtés au niveau de Tizi Boughoud , à l’entrée du village et parqués sur une aire de battage ( anar n Ath Belkacem ) et rebelote ! Cette fois-ci nous eûmes d’abord droit à des propos ‘‘paternalistes’’ pour nous convaincre des bienfaits de la politique de notre mère patrie la France … et du rôle de ses militaires chargés de notre protection contre ……ces hordes de sauvages qui………. S’étant rendu compte que son ‘’discours’’ n’intéressait personne , le Commandant Talant changea de stratégie en essayant la méthode forte : … interrogatoire mais sans brutalités physiques , brimades , avertissements , menaces , …et en fin de compte , en représailles , un obus fut tiré sur les environs du village. ( Information confirmée par Un ancien dans un de ses commentaires )
Ce tir de canon provoqua immédiatement l’indignation , la colère et la révolte de nos villageois qui ne ratèrent pas l’occasion pour exprimer clairement et tout haut ce qu’ils pensaient vraiment des bienfaits de la politique de la France en Algérie . Des propos vifs , durs et surtout très courageux furent ‘’ jetés’’ à la figure du Commandant . Et cette altercation se termina par une sérieuse prise de bec entre mon père , Mohand Ath Kaki , ancien sergent de l’armée française et le commandant qui, vite fait , cessa de regarder de haut nos villageois dont beaucoup avaient fait leur service militaire dans l’armée française et contribué à la libération de la France durant la seconde guerre mondiale . J’étais présent , j’allais sur mes 17 ans , j’étais fier de mon père mais aussi peur pour lui .
Le lendemain matin , le capitaine Bondier en personne était venu au magasin de la famille ( agarage n ath Kaki ) pour dire à mon père « que certaines vérités n’étaient pas bonnes à dire , surtout en public » et qu’il lui conseillait expressément de quitter définitivement et sans tarder , le village .
Nos voeux 2014
31/12/2013 12:55 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
Nos vœux pour 2014
Que souhaiter pour la nouvelle année , sinon joie , bonheur, santé, prospérité et la paix totale avec soi- même et avec les autres .
Il manque « bonne année en Kabyle » alors ‘’ ASSEGWAS AMEGGAZ ‘’ ! THANEMIRTH !
كل عام وانتم بخير والله يجعل ايامكم افراح
Rachid Ouahmed
Records de longévité au village n’Ath Ali Ouharzoune
23/11/2013 15:57 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
Records de longévité au village n'Ath Ali Ouharzoune
- Mouloud Yahia Ouahmed ,Normalien , ( 1891/1994) 103 ans
- Oucherif Messad 103 ans
-Ouadi Ath Slimane (1915/20..) en vie 101 ans
-Zaina Ath El Hadj , épse Ahmed Ath Youcef,( 1915/2016) 101 ans
- Aldjia Ath Lounis ( 1907/2008 )...........................101 ans
- Fetta Ait Slimane ( Ath Lounis ) ( 1895/1995).......100 ans
Torkia Ath Kaki (Koukou)(1908/2007)
épse Chabane Ath Younès 99 ans
- Chavha Ath Lounis , soeur de Aldjia ( 1914/2013 ) 99 ans
-Smina Youcef Ali Vve Rabeh Ait Younès) (1921/.)en vie 96 ans

-Taoues Ath Kardache ,Yamata (1906/2002) .96 ans
- Amar Ath Chaalal ( 1921/20..) .......95 ans

- Hadj Mouloud Oucherif ( 1919/2014) 95 ans .
Ouardia Ath Kardache ( 1919/2014).........95 ans
- Ouardia Ath Dahmane épe Md. Ath Kaki(1886/1980) 94 ans
- Hadj Amar Ath Kaki ( 1923/20..) en vie 93ans
- Malha Ath Belkacem (1920/2013)......................................93ans

Oucherif Zoubida ( Davdache ) (1903/1996)
épouse Md Idir Ath Kaci , 93 ans .
-Mohand Ouslimane Ath Kaci ( 1922/2015 .... ... 93 ans
-Nouara Ath Hsaine , (Ath Kaki )(1922/20..)...en vie..... 93 ans
-Hadja Ouiza Ath Kaki (1922/2015) 93 ans
-Noureddine Torkia née Fodil, vve si Achour Ath Sidi Larbi ( 1920/2012 ) , 92 ans
- Hadj Aomer Ath Si Mohamed ( 1903/1995) 92 ans
- Ouiza Ath Kaci , fille de Boussaad et de Aldjia Ath Lounis ( 1925/20..) , 91 ans
- Fetta Ath Chaalal ( 1908/1999 ) 91 ans
-Hadj Akli Youcef Ali (1924/2014 )).............. 90ans
- Hadj Mahmoud Ath Kardache ( 1919/2009 ) 90 ans
- Yasmin Ath Dahmane (1843/1933),mère de Amrane, Ahcène , Hocine , Ouali , Ramdane, Dehbia , Malha...Ath Kaki 90 ans
ATTENTION ÂMES SENSIBLES S 'ABSTENIR
14/11/2013 15:14 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
ATTENTION ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR
Arch
Les débuts de la révolution armée à Ighil Bouamas
10/11/2013 20:59 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
Les débuts de la révolution armée à Ighil Bouamas
Par Saidouisa
La lutte armée se faisait de plus en plus sentir , la mort hantait le village , la mobilisation était générale ... Les moudjahidine s’y faisaient plus présents , tandis que les militaires y pointaient déjà du nez . Suite à l’ordre donné par le Front à tous les élus de démissionner de leurs postes , le père de Saïd se rendit à Michelet , avec les collègues des autres Arouch , pour remettre leur démission que l’autorité de la commune mixte accepta. Par la force de son statut en tant qu’ex maire ( centre municipal d’Ighil Bouamas ) ) , il devint chef de Front et responsable de la trésorerie de la cellule locale du FLN. Investi de cette responsabilité , on le chargea de réunir pour le Front les fusils et munitions du village.
Un jour, en montant depuis sa maison familiale pour se rendre au village, Saïd remarqua sur sa route une sentinelle derrière un olivier, près du moulin du village. C’était un des moudjahidines qui assuraient la garde. Poursuivant son chemin jusqu’à la mosquée, il y trouva dans la petite cour une colonne d’une douzaine de moudjahidine vêtus d’uniformes militaires olivâtres dignes des soldats d’une grande armée ; des hommes de grande taille, étrangers au village, armés pour la plupart de fusils de chasse et de revolvers . Jamais Saïd n’eut l’occasion de rencontrer autant de moudjahidine . L’un d’eux , gros et fort , un peu obèse, portant une cartouchière en saillie qui fermait à peine sur son gros ventre , s’affairait à regarder au loin avec des jumelles , ayant soupçonné la présence de militaires dans les parages . Il s’adressa à son supérieur et le rassura : « il ne s’agit que d’un berger qui garde ses moutons » , lui dit-il.
Saïd n’en revenait pas lorsque soudain il vit à l’intérieur de la salle de prière son père , tout seul , accroupi , visage rougi par la lourde et périlleuse mission , s’occuper à réunir en tas les cartouches de fusils . Il y en avait de quoi remplir la moitié d’un sac à blé. Il avait alors peur pour son père car on craignait déjà les dénonciations . Le soir, sa mère lui apprit que les moudjahidine étaient venus dans le village pour réquisitionner les fusils. « On a voulu faire vite, car dans certains villages les militaires ont déjà saisi les armes aux gens. » , lui dit-elle.
La mine de Laaziq ( suite )
04/11/2013 16:43 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
La mine de Laaziq (suite)
Le capitaine Bondier , qui se trouvait au niveau du mausolée de Sidi M’hamed Larbi et appelé à la rescousse par son lieutenant , arriva très vite sur les lieux . Ayant rapidement « compris » la situation il n’insista pas trop dans son interrogatoire ; il posa, bien évidemment, quelques questions aux personnes présentes et essaya, sans succès d’ailleurs, de convaincre Houhou, sur qui pesaient, semble-t-il, de lourds soupçons, à déminer ….
En désespoir de cause et comme dans un exercice routinier, il se mit rapidement à plat ventre sur la route pour retirer, assez facilement, cette fameuse mine (n’était-t-elle pas déjà désamorcée ???) qu’il montra à l’assistance comme un trophée de guerre ; en fait il s’agissait d’un simple petit bocal en verre de la grosseur d’une belle orange rempli d’un produit jaunâtre .
Le canon … , le tir …. , nous avions effectivement entendu le bruit sourd provoqué par la détonation d’un obus (je ne me souviens plus exactement aujourd’hui à quel moment) mais personne n’avait vu cette pièce, en tout cas, personnellement, je ne l’avais pas vue , elle devait se trouver ailleurs , pas au virage de laaziq , probablement pas loin du mausolée de Sidi M’hamed Larbi ; son canon était , selon le commandant , dirigé vers les alentours du village . A suivre
M’barek Ath Menguellat ( suite )
02/11/2013 17:30 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
M’barek Ath Menguellat (suite)
Da Hemou : « Je revis (le rebelle) une dernière fois fin octobre 1955 à Ighil-bou Hamama où j’exerçais les fonctions de directeur d’école. Il avait une voiture haut de gamme, une Citroën traction-avant, la noire classique. Sous la couverture d’activités professionnelles , en qualité de voyageur ou représentant de Commerce d’une Maison de tissus d’Oran , il sillonnait l’Oranie et la Kabylie, structurant inlassablement l’Organisation du F.L.N. Lorsque j’appris son décès à l’indépendance , je compris que , de l’exclusion du système colonial d’enseignement au combat armé , du Tableau d’honneur au Champ d’honneur, c’était le même parcours que lui avait fixé le Destin. » « Mon cher (le rebelle), que Dieu te garde en sa miséricorde insondable. Je voudrais conclure pour toi, en toute simplicité, par ces deux vers de V. Hugo : « Ceux qui sont pieusement morts pour la patrie / Ont droit qu’à leur tombe la foule vienne et prie. »
La meilleure façon de rendre hommage à Da hamou , aujourd’hui rappelé à Dieu, est de reproduire ici son témoignage et la qualité de sa plume . Saidouiza .
EN CHINE / LA PASSERELLE DE VERRE
01/11/2013 18:01 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
PRÉNOM LE PLUS FRÉQUENT DES DÉLINQUANTS EN FRANCE
29/10/2013 16:55 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
PRÉNOM LE PLUS FRÉQUENT DES DÉLINQUANTS EN FRANCE
par Arch
Le prénom qui est cité le plus souvent dans les affaires de délinquance en France en 2012,sans trop de... mauvais esprit , vous allez sans doute penser :- Mohamed- Rachid
- Ahmed
- Abdel ...Eh bien NON ! Le prénom masculin le plus utilisé serait : LOUIS ! Étonnant, non ?Cela a été découvert à la suite d'une enquête effectuée auprès des différents services de police de la capitale ..À chaque fois qu'ils sont soumis à interrogatoire,les interpellés répondent :" C'y pas moi ; C'y Loui" !!!
Dubaï
23/10/2013 18:51 par aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
Le Mercredi 23 octobre 2013 , Yahia Nazef a écrit :
En ajoutant les "petites commissions", on en est à 7 tonnes par jour, rien que pour Burj Khalifa. Ajouter à cela qu'on se lave les mains avant, après, (mais non, pas pendant !) La grande majorité des occupants prennent aussi au moins un bain ou une douche par jour.
Et Dubaï ne compte pas que le Burj Khalifa, les gratte-ciel y ont poussé comme des champignons.
Au total, à chaque heure qui passe il faudrait évacuer 50 tonnes d'eaux "noires". Pour éviter que Dubaï soit submergée par un tsunami brun et que les égouts ne débordent, on réquisitionne chaque samedi des camions vide-fosses septiques de tout le pays. Pendant le reste de la semaine, on préfère éviter que les touristes ne soient confrontés à chaque coin de rue avec un camion éboueur.
Pour évacuer 24x50x7= 8.400 t, chaque camion prenant 4,2t, il faut 2.000 camions. Les camions doivent se présenter 24 h à l'avance